Quelle est la mission du technicien ?

Il contrôle les aéronefs pour vérifier leur bon fonctionnement. Pour ce faire, il se base sur la réglementation des autorités aéronautiques et celle des constructeurs. Le technicien utilise des manuels des constructeurs pour effectuer ses tâches. D’un côté, il s’assure du bon fonctionnement de l’appareil en contrôlant ses équipements mécaniques, électriques, hydrauliques et pneumatiques. De l’autre côté, il effectue des visites de maintenance régulières sur les appareils. Ensuite, le technicien de maintenance aéronautique dresse des fiches techniques d’intervention. Après son intervention, il délivre des approbations pour remise en service ou APRS. En se fondant sur ses expériences, le professionnel propose aux constructeurs des modifications ou des améliorations sur une pièce en défaillance. Il peut également proposer de nouvelles procédures de maintenances des aéronefs.

Quelle est la formation à suivre ?

Plusieurs formations sont envisageables pour un niveau de bac + 2 et bac + 3. Après la 3ème, l’élève peut s’orienter vers un bac pro aéronautique option mécanicien système cellule. Puis, il peut obtenir diverses qualifications, comme un BTS maintenance d’exploitation des matériels aéronautiques, un DU en maintenance aéronautique, une qualification de l’armée en aéronautique, une licence professionnelle maintenance des systèmes pluritechniques aéronautiques. Cependant, pour qu’un technicien puisse délivrer une APRS ou approbation pour remise en service d’un appareil, il doit posséder une licence PART 66 auprès de l’OSAC ou Organisme pour la Sécurité de l’Aviation Civile. C’est pourquoi les recruteurs favorisent les candidats avec un bac + 3. En outre, le technicien doit être méthodique, rigoureux et force de proposition.

Des fuites au niveau du carter

Il est tout à fait logique que des fuites puissent se produire lorsque le moteur est rempli d’huile à ras bord. On retrouve ces fuites dans le carter, s’échappant surtout à travers le reniflard. Si à la base ce dernier sert à évacuer les vapeurs d’huile, il se peut que cette substance en elle même s’échappe par ce conduit et coule vers l’admission. Il sera alors vraiment désagréable de se retrouver avec des fuites de ce type.
Heureusement, pour les moteurs diesels, l’huile reviendra automatiquement dans le moteur et sera brûlée normalement. Par contre, ce problème sera beaucoup plus grave sur les moteurs à essence. Il faudra alors redoubler d’attention dans ce cas là.

La probabilité de casser le moteur

Avec un surplus de quantité d’huile dans le moteur, il est tout à fait normal que cet appareil risque de se détériorer au fil du temps. Cela s’explique principalement par le fait que vilebrequin ne peut pas taper normalement dans l’huile et provoquer une résistance mécanique. Les conséquences peuvent affecter jusqu’aux pièces inférieures du moteur, les déformer et même les abîmer.
D’un autre côté, cet excès d’huile peut entraîner des fumées de graisse qui vont boucher les catalyseurs du moteur. En essayant de colmater ces pièces, il est fort probable que le moteur en lui-même et le turbo du véhicule se cassent. Pour éviter ce problème, il faudra à tout prix procéder à une vidange.

Gardez un œil sous le capot

Ce qui fait que votre voiture roule se trouve essentiellement sous le capot, alors, n’oubliez pas d’y jeter un œil de temps en temps. Pour les fluides, lorsque vous faites le plein d’essence, ayez pour réflexe de vérifier le niveau d’huile moteur, car l’huile est le garant de la longévité de votre moteur. Par la même occasion, vérifiez aussi le liquide de direction assistée. Faites en sorte que son niveau ne soit jamais bas car cela pourrait endommager la pompe de direction assistée. Vérifiez le liquide de refroidissement du moteur tous les 90 000 km et demandez à votre mécanicien d’en tester la pression afin d’éviter toute fuite de radiateur.

Courroies et durites

Moteur éteint, vérifiez les bords de votre courroie et voyez s’il n’y a ni effilochage, ni fissure ni usure. Si elle grince, une simple lamelle de savon la lubrifiera mais vérifiez quand même si ce n’est pas due à une tension trop lâche, auquel cas, il faut voir le mécanicien. Quant aux durites, ils doivent être vérifiés chaque mois ou tous les deux mois. Donnez une légère pression aux tuyaux et si vous sentez qu’ils sont trop mous, s’ils présentent des bosses, s’ils sont collants, il est temps de les remplacer.

Les vérifications à faire

La première vérification à faire, c’est au niveau du fusible de la pompe. Autrement dit, vous allez tester si le problème ne vient pas de l’alimentation électrique. Pour cela, repérez le fusible, retirez-le et voyez s’il a fondu, brûlé ou s’il s’est cassé. Si c’est le cas, il suffit de le remplacer, sinon, vérifiez le voltage à la pompe, opération qui se fait à l’aide d’un multimètre. Avec cet outil, vérifiez que la masse et le courant fonctionnent bien. Si oui, le problème vient bel et bien de la pompe mais avant de la remplacer, faites un test de pression. Pour des tests aussi approfondis, il est préférable d’emmener votre voiture chez l’électricien.

Le test de pression du gasoil

Premièrement, introduisez un tuyau en plastique à l’entrée du filtre et soufflez dedans. Normalement, la résistance doit être minime et s’il y a des débris, alors, il faut changer le filtre. En second lieu, servez-vous d’un manomètre à gasoil pour tester la pompe. Demandez à un ami de vous aider pour cette partie de l’opération car il faut quelqu’un pour accélérer pendant que vous effectuez le test. Chauffez le moteur puis vérifiez la pression au ralenti et au régime indiqué par le manuel du constructeur. Les valeurs doivent correspondre et l’aiguille doit monter quand le moteur chauffe. Autrement, c’est que la pompe est hors d’usage et doit être remplacé.

La fréquence de la révision

La fréquence de la révision de votre voiture doit d’abord être conditionnée par son âge. Si vous avez une voiture neuve, elle nécessite une révision tous les 2 ans. En effet, c’est la durée pour qu’une pièce usée soit remplacée. Au-delà de ce délai, elle peut engendrer des dégâts considérables sur le moteur de votre véhicule. Cette fréquence est raccourcie au fur et à mesure que votre véhicule vieillit.

La révision en fonction de son kilométrage

Les conditions de révision sont généralement fournies par le constructeur. De ce fait, la fréquence de révision est inscrite dans le carnet d’entretien livré avec le véhicule. Elle peut varier selon la marque, le modèle, etc. Généralement, une révision automobile doit se faire tous les 15 000 ou 20 000 ou même 30 000 km. Cependant, si votre véhicule n’a pas encore parcouru la distance inscrite dans le carnet en deux ans, il est toujours recommandé d’effectuer une révision.

La révision en fonction de son carnet d’entretien

Il est indispensable de suivre les recommandations inscrites dans le carnet d’entretien pour préserver la garantie constructeur surtout concernant la révision. Ainsi, vous serez protégé par cette garantie durant la période indiquée en cas de dysfonctionnement mécanique, électrique ou électronique sur votre véhicule.

Les vérifications essentielles

Entre deux révisions, vous devez entretenir vous-même votre véhicule pour conserver son état. N’oubliez pas de contrôler le niveau d’huile, le niveau du liquide de refroidissement, et l’usure des pneus tous les deux mois dans ce cas. Procédez également à la vidange de l’huile moteur et remplacez le filtre à huile. Vous devez aussi vérifier l’état de la batterie et contrôler les disques de freins tous les huit mois.

Liquide de refroidissement : vérification du niveau

Avant d’entamer la vérification du niveau de liquide de refroidissement de votre voiture, assurez-vous que le moteur est froid. Si ce n’est pas le cas, laissez le refroidir. Il faut faire très attention, car un moteur trop chaud peut projeter de l’eau brûlante sous pression venant du radiateur. Vous risquez dans ce cas d’avoir un accident. Une fois que votre moteur est suffisamment froid, ouvrez le capot et localisez le bouchon qui surplombe le radiateur. Si vous n’arrivez pas à le localiser, consultez le manuel du constructeur de votre voiture. Ensuite, à l’aide d’un chiffon, enlevez le bouchon, puis essayez de repérer les lignes qui indiquent les niveaux maximal et minimal du liquide de refroidissement. Normalement, ils doivent se trouver dans la vase d’expansion. Si le niveau est au seuil de la ligne minimale, rajoutez du liquide. Pour cela, munissez-vous d’un entonnoir et d’un liquide de refroidissement recommandé par le constructeur. Ensuite, versez le liquide dans le radiateur jusqu’à ce que le niveau atteigne l’indication maximale. Faites bien attention à ne pas dépasser cette limite. D’une manière générale, vous devriez faire cette vérification au moins une fois par mois.

Liquide de refroidissement : ce qu’il faut faire en cas de fuite

Il n’est pas rare qu’il y ait une fuite au niveau du radiateur. Si tel est le cas, il y a moins de liquide de refroidissement dans le moteur. Ce dernier peut alors surchauffer fréquemment, ce qui engendre de graves défaillances. Si un cas de fuite se présente, réparez-la au plus vite. Pour ce faire, repérez tout d’abord l’origine de cette fuite. Elle est souvent localisée au niveau d’un dépôt de matière blanche qui se forme près du radiateur. Si la fuite se trouve sur un collier de serrage ou une durite, vous n’avez qu’à retirer la pièce défectueuse et en installer une neuve.